Fondation de danse Margie Gillis

LITTÉRATURE DU CORPS
9 et 10 février, 2024

Chorégraphe | Margie Gillis
Avec les interprètes du Projet Héritage
Conseiller artistique | Randal Newman
Directrice des répétitions | Geneviève Boulet
Conception des éclairages et directeur technique | Pierre Lavoie

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POUR PERDRE LE MONDE

Chorégraphe | Margie Gillis
Interprètes | Chelsea Bonosky, Geneviève Boulet, Rachelle Bourget, Alexandra Caron, Isabel Cruz, Marc Daigle, Caitlin Griffin, Tessa Rae Kuz, Ruth Naomi Levin, Hoor Malas, Jason Martin, Annmaria Mazzini, Erin O'Loughlin, Alisia Pobega et Jerome Zerges

Musique | Azam Ali, Loga R. Torkian; tirée de “Lamentation of Swans”
Costumes | Rose

Conception des éclairages et directeur technique | Pierre Lavoie
Assistante éclairagiste | Manon Pocq Saint Joan

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TOUTES CES CHOSES QUI FLEURISSENT

Chorégraphe | Margie Gillis
Interprètes | Chelsea Bonosky, Geneviève Boulet, Rachelle Bourget, Alexandra Caron, Isabel Cruz, Caitlin Griffin, Tessa Rae Kuz, Ruth Naomi Levin, Hoor Malas, Lucy M. May, Annmaria Mazzini, Erin O'Loughlin, Alisia Pobega et Margie Gillis

Costumes | Costumes originaux des archives de Margie Gillis ainsi que des costumes éclectiques de Sonya Bayer et Rose
Conception des éclairages et directeur technique | Pierre Lavoie
Assistante éclairagiste | Manon Pocq Saint Joan

Monteurs son | La Shop Studios et Samuel Thériault
Coordonnateur vocal | Emmanuel Schwartz

Textes | Extraits d'Ulysse de James Joyce
Leopold lu par Alex Bergeron ou Gaétan Leboeuf
Stephen lu par Emmanuel Schwartz
Molly lu par Anne-Marie Cadieux

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La Fondation de danse Margie Gillis

Directrice artistique exécutive | Margie Gillis
Directrice générale | Raphaëlle Côté-Parent
Coordinatrice générale| Anita Czeski
Comptabilité | Lydie Revez
Conception des éclairages et direction technique | Pierre Lavoie
Communications | Louis Martin, Mickaël Spinnhirny Agency
Cinéaste | Louis-Martin Charest

Conseil d’administration
Catherine Bourgeois, Richard Cyr, Marc Daigle, Margie Gillis, Adriane Porcin, Linda Rabin

Agente de représentation
Valérie Cusson et La Fondation de danse Margie Gillis

Conseillère artistique du Projet Héritage 
Alexandra Wells 

Photographes
Sasha Onyshchenko et Matthew Quigley

Les interprètes suivants ont également participé à la création originale de cette pièce: Daphne Fernberger, Ayelen Liberona, Kyana Lyne, Sarah Murphy, Troy Ogilvie, Susan Paulson, Laeticia Philantrope, Neil Sochasky, Anne Troake and Peter Trosztmer.

Créé au studio Louise Lapierre Danse, Montréal et au projet artistique de l’église Saint-Mark, Acton Vale, Québec.

« Ces performances célèbrent ma 50ᵉ année en tant qu'interprète et chorégraphe professionnelle. Beaucoup de personnes ont contribué à une carrière de 50 ans, et je tiens à vous remercier, mon public, ainsi que mes donateurs privés et tous ceux qui ont soutenu mon travail et collaboré avec moi au cours de ces nombreuses années merveilleuses. Du fond du cœur, merci. » – Margie

Ces représentations sont dédiées à la mémoire de Gilbert Gravel et Denise Desbiens.

La Fondation de danse Margie Gillis est reconnaissante d’être soutenue par les organisations suivantes : Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres Québec, Conseil des arts de Montréal.

Littérature du corps
Margie Gillis

Programme double
Pour perdre le monde
Toutes ces choses qui fleurissent

Un mouvement sensuel et évocateur qui nous guide pour embrasser notre humanité. Sous la direction artistique de Margie Gillis, les interprètes du Projet Héritage et des invité.e.s s’unissent pour vous présenter Littérature du corps, un programme poétique, somatique et touchant. À travers ces deux œuvres de groupe, le public est invité à découvrir les rouages internes du voyage de notre âme, tout en mettant en lumière la poésie qui réside dans l’art de la danse.

Des notions de vulnérabilité, de changement social forcé, de perte et de perturbation, ainsi que la joie et la sensualité de la vie, sont toutes présentes dans cet assemblage d’œuvres. Provenant d’une source inépuisable d’inspiration, Littérature du corps  est un spectacle incontournable, un cadeau du monde de la danse.

Deux histoires sont racontées. La première affronte la dure réalité selon laquelle un tiers de la population mondiale sont des réfugié.e.s et ce chiffre devrait exploser avec le changement climatique. Qui sommes-nous dans cet état d’apatridie ? Qui sommes-nous sans abri et déraciné.e.s ? La seconde provient du monde de James Joyce, l’auteur d’Ulysse, basé sur le dialogue intérieur privé de sa femme, le personnage Molly Bloom. Son monde, sa communauté, son mari doux exclu et le jeune intellectuel Stephen. Sauvage et merveilleuse, cette femme de la ville et sa véritable connexion à la nature l’emportent dans une cacophonie pour parvenir au OUI.

Bonsoir à toutes et à tous, 

Cette soirée est une belle célébration dédiée à une grande dame, une véritable icône de la danse au Québec et au-delà qui célèbre 50 ans de carrière. Il s’agit bel et bien de Margie Gillis, une artiste infatigable, qui a su évoluer avec une créativité sans limites, continuant encore et encore de nous inspirer et de nous guider.

Vous la connaissez sûrement pour ses innombrables solos et duos. Ce soir vous allez la (re)découvrir à travers une création de groupe intitulée Littérature du corps. Depuis 2014, dans le cadre de son projet Héritage, elle s'entoure d’une nouvelle génération d’artistes, pour transmettre son répertoire et créer un héritage de la danse vivant. Ce spectacle fait partie de cette initiative et présente donc deux créations incarnant la vision humaniste de cette artiste, portée par des interprètes et collaborateur·rice·s talentueux·se·s qui partagent sa passion et son dévouement pour la danse.

C’est une invitation à se laisser emporter par la grâce et la poésie ! Un voyage au cœur de la danse, façonné par une figure emblématique qui a su conquérir bien des cœurs.

Nous vous souhaitons un très bon spectacle !

Reconnaissance territoriale

Danse Danse reconnaît que l’endroit où nous nous trouvons fait partie du territoire traditionnel et non cédé des Kanien’keha:ka. Nous honorons la présence continue des peuples autochtones sur le territoire Tiohtiá:ke (Montréal) qui a longtemps servi de lieu de rencontres et d’échanges entre les nations. Dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir nous remercions les peuples autochtones de nous rappeler l’importance de vivre en harmonie avec soi, avec les autres et avec la nature et nous sommes reconnaissants de pouvoir présenter des oeuvres d’art vivant à Tiohtiá:ke.

J'ai toujours eu une passion pour la nuance dans le mouvement. Une passion pour la sagesse expérientielle et la vulnérabilité. La condition humaine et la nature sont inextricables, et nous appartenons à la nature.

J'expérimente, j’évoque ou j’entre dans des états d'être, et je permets au mouvement de se développer à partir de cette source. Chaque danse, chaque interprète, chaque membre du public fait son propre chemin ; et la psychologie crée l'architecture. Toute musique - humaine, animale, de la nature, parlée, chantée et en silence - évoque une réponse. Émane-t-elle de nous ? Est-ce le paysage ou le toucher, un dialogue ou une vérité pure ? Improviser jusqu'à ce que la chorégraphie se solidifie. Écouter avec tout mon être. Je crée des solos de groupe, chacun.e de nous est impliqué.e dans le rituel car il est constitué de nous-mêmes et de notre humanité.

Pour perdre le monde est une réponse aux réfugié.e.s, à l'itinérance, et à notre destruction du monde naturel, donc de nous-mêmes. Nous serons tous réfugié·e·s. Où est notre compassion et notre action ? Nous aussi, sommes vulnérables. Comment pouvons-nous nous voir comme une seule famille, humaine ?

Toutes ces choses qui fleurissent a germé d'un solo que j'ai créé il y a plus de 20 ans et que j’ai toujours espéré transformer en œuvre de groupe. L’interprétation de ce soir, avec une distribution entièrement féminine, est inspirée d'Ulysse de James Joyce. Des mondes intérieurs de Leopold, Stephen et Molly. Que retrouvons-nous dans nos dialogues et paysages intérieurs ? Le brut, le laid et le beau. La conscience féminine élargie et la vérité sont nécessaires pour grandir et progresser vers des solutions viables de nos sociétés et pour une relation plus juste avec le monde.

Ma curiosité, mon inspiration et ma gratitude continuent à être fortes.

Merci de faire partie de ce voyage avec moi.

— Margie Gillis, chorégraphe